Hier je discutais avec le médecin de Nori, une jeune femme ravissante, charmante, et d'une gentillesse qui moi me rassure énormément quant à l'Autre.
Nous y étions pour la 4ème fois depuis mon retour d'Italie ( chez le médecin plus généralement), un petit mois . Je lui disais comme j'en avais assez d'y revenir, de ces maladies infantiles, épuisantes; et comme j'avais envie de partir, de fuir ce quotidien devenu, comme régulièrement, trop lourd à porter, oppressant. Partir pour ne pas se perdre un peu plus….
Comme j'en avais assez aussi de voir mon bébé pleurer dès que je le pose, comme d'avoir à l'avoir constamment dans les bras m'engourdissait le corps, comme de le voir incapable de jouer seul me posait question, comme si elle allait pouvoir me soulager d'un peu de mes questions, de mes frustrations, de mes colères aussi.
Je suis revenue, un peu moins alourdie, soulagée. Mon bébé allait bien, juste ne dormait-il plus parce qu'en phase de nouveaux apprentissages bouleversants pour son dedans. On oublie ça avec l'âge…
On pleure tout seul dans un coin de soi de peur, de rage, d'incompréhension mais on oublie où; il faut dire qu'on s'y perd aussi à force…
Nous sommes revenus. Nous allions bien. J'ai dis à mon bébé comme je l'aime (ça par contre je n'oublie jamais), et comme je suis bien désolée d'être avec lui sans y être vraiment, de travailler autant. On est restés un moment là à manger des céréales puis à les recracher (enfin pas moi)
Et bien sûr, il s'est mis … à jouer… tout seul.
Ha ces bébés…
magiques!